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Biographie d'Ingrid BETANCOURT Empty Biographie d'Ingrid BETANCOURT

Sam 8 Déc - 20:45




Thème astral, carte du ciel et planètes pour
Ingrid BETANCOURT,
née le 25 décembre 1961 à 14h15 à Bogota (Colombie)


Íngrid Betancourt Pulecio est née à Bogotá, en Colombie, le 25 décembre 1961. Fille de Gabriel Betancourt, ministre de l’Éducation sous la dictature du général Rojas Pinilla (1953-1957), par la suite diplomate à Paris, et d’une ancienne Miss du département colombien de Cundinamarca ; devenue sénatrice (Yolanda Pulecio), elle a vécu la majeure partie de son enfance à l’étranger et surtout en France, où elle étudie à l’Institut d’études politiques de Paris, où enseigne alors Dominique de Villepin avec qui elle se lie d’amitié. Française par son premier mariage, elle milite pour les Droits de l’Homme et contre l’injustice, la corruption et les narcotrafiquants. Elle est otage des FARC depuis le 23 février 2002. Elle bénéficie de l’appui de nombreux comités de soutien et d’une importante médiatisation. Une autre franco-colombienne, Aïda Duvaltier, enlevée un an avant Ingrid Betancourt, a été retrouvée morte en 2006. Dans la déclaration successive à sa victoire aux élections présidentielles françaises du 6 mai 2007, Nicolas Sarkozy a affirmé que « La France n’abandonnera pas Ingrid Betancourt ».

Elle passe une première partie de son enfance en France, lorsque son père obtient un poste à l'UNESCO. Après quelques années passées en Colombie, la famille revient en France. Son père est alors ambassadeur de Colombie à l'UNESCO, et de nombreuses personnalités fréquentent la famille. C'est ainsi qu'Ingrid fait la connaissance du poète Pablo Neruda, avec qui elle garde un fort lien d'amitié jusqu'à sa mort, en 1973.

Après être rentrée en Colombie et avoir vécu la séparation de ses parents, elle repart à Paris et se prépare à entrer à l'Institut d'études politiques. C'est là qu'elle fait la connaissance d'un Français, Fabrice Delloye qu'elle épouse en 1981. De cette union naissent deux enfants dont Mélanie qui se bat pour la libération de sa mère prise en otage par les guérilleros colombiens depuis le 23 février 2002. Elle a d'ailleurs été récompensée pour ses efforts en recevant le Prix Femmes en Or de la Femme de l'Année. À cette occasion elle a rappelé qu'« aucun Français n'avait été retenu aussi longtemps » et elle a interpellé les candidats à l'élection présidentielle pour savoir « ce qu'ils comptaient faire » pour aider sa mère.

En 1990, Ingrid divorce, revient à Bogotá et entre au ministère colombien des Finances. En 1994 elle est élue députée et en 1998, elle crée son parti, Oxígeno Verde. Elle est élue sénatrice la même année.

Elle se prépare à se présenter aux élections présidentielles lorsqu'elle est enlevée par les FARC le 23 février 2002 près de Florencia, en compagnie de sa directrice de campagne, Clara Rojas. Malgré une forte mobilisation internationale pour obtenir sa libération, elle est toujours prisonnière du groupe révolutionnaire, dont elle partage les revendications sociales tout en condamnant leurs méthodes violentes.


Enlèvement d'Ingrid Betancourt
Lorsque les pourparlers avec les FARC en février 2002 sont brisés, le gouvernement de Pastrana donne l’ordre à l’armée de reprendre la zone de 42 000 km carrés cédés.

Le 23 février 2002, le Président Pastrana part en hélicoptère vers San Vicente del Caguán dans le but de rendre officielle la présence des forces armées dans la commune.A Mme Betancourt, qui le demande en tant que candidate à la présidence, les autorités refusent la possibilité de voyager par voie aérienne avec les journalistes qui y accompagnent le chef de l’Etat. Ingrid Betancourt, alors en campagne présidentielle, décide de faire acte de présence et d’accompagner le maire de San Vicente qui appartient à son parti politique.

Ingrid prend la route de Florencia (capitale du département) qui mène à San Vicente del Caguán malgré les avertissements du gouvernement lui signalant la présence de guérilleros dans la zone et l'informant des combats qui avaient lieu. Alors qu'une dernière barrière militaire empêche le convoi de continuer et que les militaires annoncent la présence des guérilleros quelques kilomètres plus loin, Ingrid donne l’ordre à son conducteur de poursuivre sa route. Avant de repartir, les militaires lui demandent de signer un document dans lequel elle se rend responsable de cette décision prise à l’encontre des avertissements qui lui avaient été adressés. Quelques kilomètres plus loin, Ingrid et Clara Rojas, sa directrice de campagne, sont arrêtées et enlevées par les FARC.

Cet enlèvement s’ajoute aux autres enlèvements d’hommes politiques colombiens et est considéré comme un enlèvement politique. Avec ces enlèvements et ceux de nombreux militaires retenus depuis plus de 5 ans, les FARC espèrent échanger les otages en leur possession contre des guérilleros emprisonnés dans les prisons colombiennes, dans ce qu’ils appellent un « accord humanitaire ».


Fait nouveau du 17 mai 2007
Un ancien otage des FARC, le sous officier colombien John Frank Pinchao Blanco, qui était parvenu à s'échapper il y a quelques semaines, a été recueilli par la police colombienne. Il a ainsi pu s'exprimer longuement sur ses difficiles conditions de détention et a livré des indices capitaux dans la recherche d'Ingrid Betancourt. Il a aussi indiqué avoir rencontré Ingrid le 28 avril 2007 et a affirmé qu'elle avait essayé à cinq reprises de s'échapper. Cet évènement semble avoir relancé la possibilité de la libération d'Ingrid Bétancourt. Le président Uribe a annoncé le 4 juin qu'il avait libéré sans condition le chef guérillero des FARC, Rodrigo Granda, à la demande expresse de son homologue français Nicolas Sarkozy, qui a reçu le 5 juin à Paris la famille d'Ingrid Betancourt. Un conseiller de la présidence avait révélé quelques jours plus tôt à l'AFP que Rodrigo Granda allait être libéré pour apporter une preuve de vie d'Ingrid Betancourt au président français Nicolas Sarkozy, une information aussitôt démentie par le gouvernement. Par ailleurs, Alvaro Uribe a annoncé la libération à venir de plus de 150 rebelles repentis afin d'inciter la guérilla à libérer ses otages. Au lendemain de sa libération, le chef guérillero a critiqué vertement ce processus, qualifiant les rebelles repentis de "déserteurs" et "obscurs personnages qui s'autoproclament commandants de troupes inexistantes". "La louable intervention du président français en faveur de ma liberté a été dévoyée par M. Uribe et d'autres fonctionnaires du gouvernement qui y ont vu l'opportunité qu'ils recherchaient pour tenter de diviser les FARC", a déclaré Rodrigo Granda qui a en revanche apporté ses remerciements à Nicolas Sarkozy.


L'affaire 14 juillet
L’opération dite du 14 juillet est une tentative de libération d’Ingrid Betancourt, qui a rapidement tourné au fiasco. Elle a provoqué une tension dans les relations diplomatiques de la France avec la Colombie et le Brésil, et a sans doute donné davantage de valeur marchande à l’otage, compliquant ainsi sa libération future.

Le 9 juillet 2003, un avion de transport militaire français Hercules C-130 atterrit sur l’aéroport de Manaus, au Brésil, à la demande de la famille Bétancourt, dans le but d’exfiltrer Ingrid, dont la libération imminente est attendue sur la foi d'une information incertaine. A son bord se trouvent une équipe médicale et des diplomates, dont le chef-adjoint du cabinet du ministre des Affaites étrangères français, qui a décidé de l’opération. Le commandant de bord a obtenu l’autorisation d’atterrissage au prétexte de faire le plein de kérozène avant de regagner Cayenne. L’attitude des français paraît suspecte aux yeux de la police brésilienne (refus d’inspection de l’avion, propos des Français concernant le ramassage de quatre personnes surpris par des Brésiliens). Le ministre brésilien des affaires étrangères, Celso Amori, informé le 12 juillet de cette étrange présence française, contacte son homologue français qui fait allusion à une opération humanitaire, sans présenter d’excuses. Le 13 juillet, l’avion doit décoller pour Cayenne, sur ordre du président Inacio Lula da Silva, mais sans Ingrid qui n’a pas été libérée.

L’opération sera rendue publique par le journal Carta Capital. Elle a donné lieu à la convocation des ambassadeurs français au Brésil et en Colombie. M. de Villepin a dû présenter des excuses publiques à Brasilia le 31 juillet. Elle a provoqué une polémique, la mission ayant été décidée par M. de Villepin seul qui n'a informé ni le ministre de la défense, ni le Premier ministre, ni le président de la République (lors d'un point de presse, Chirac a d'abord annoncé qu'il n'était pas au courant), ces points étant ensuite officiellement démentis.

Source : Wikipedia


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